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Xelias
27 septembre 2012

Musica (4) : Charles Ives et John Adams

Pour mémoire (d'un ignorant)

Orchestre philharmonique de Strasbourg

- The Unanswered Question, Charles Ives (7', 1930-35)

Très beau morceau. Avec deux chefs d'orchestre : l'un pour le gros de l'orchestre, tout en pianissimo, et le deuxième tout au fond, en hauteur pour quatre flûte traversières qui ont joué leur propre partition, sur un tempo très différent de la "basse" jouée par l'orchestre.

 

- My Father Knew Charles Ives, John Adams (28', 2003)

Oeuvre en trois partie. Concord : une sorte de fanfare revue e corrigée par une approche contemporaine. The Lake : très (trop?) calme. The Mountain : commence très calme, mais avec ensuite des soudaines irruption de violence et de "forte" soit par les cordes, soit par les percussions. L'ensemble ressemble assez à une musique à programme, très descriptive, comme des paysages musicaux (la concorde, le lac, la montagne).

 

- Central Park in The Dark, Charles Ives (8', 1906)

Comme le premier morceau, commence très calme, puis un deuxième chef d'orchestre (cette fois au milieu des autres instruments) se lève et dirige des trompettes et le piano pour diriger une "2è couche sonore" plus animée. Effet assez saisissant.

 

Harmonielehre, John Adams (40', 1984-85)

Morceau le plus important du programme. Au début j'ai eu du mal à y entrer, ça me paraissait beau mais trop long et sans accroche. Puis je me suis rendu compte que c'était normal : que c'était le principe de la musique répétitive. Il faut se laisser bercer par les répétitions tout en suivant les évolutions, progressives ou plus rapides : de piano en forte, les changements de timbres, les changements mélodiques. L'image qui me vient à l'esprit, c'est celle d'un banc de poissons chatoyants : chaque instrument est un poisson. Ils forme un tout, vont dans la même direction, mais chacun apporte son propre chatoiement, et de temps à autre, il y a de brusques changements de direction. Et quand, tout à coup, la répétition cesse pour laisse la place à des brusques envolées de violons ou autre, ce serait comme l'arrivée d'un requin...

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Xelias
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