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Xelias
11 octobre 2009

Un grand moment de la chanson française !

Un cadeau tout particulier aujourd'hui pour occuper ces interminables dimanches après-midi d'automne. Un tube que j'avais déjà entendu à plusieurs reprises sur ces CD d'anthologies poussiéreuses que j'emprunte de temps en temps à la médiathèque, et dont j'ai trouvé aujourd'hui le "clip" de 1936 ! Merci youtube...

C'est un duo entre René Koval, chanteur d'opérettes, et Pauline Carton, essentiellement connue pour sa carrière d'actrice de seconds (voir de troisièmes) rôles. Extrait d'une opérette intitulée "Toi C'est moi" écrite par Henri Duvernois et composée par Moyses Simons.

Et parce qu'on trouve de tout sur Internet, en voici une version un peu différente que propose Youtube à la fin de la première vidéo (Martine Pont, Christian Abart, Olivier Gerbeaud, Thierry Oudin) :

Et parce que d'aucuns considèreront cette chanson comme l'un des sommets de la Poësie Française, en comparaison de laquelle Verlaine, MC Solaar et Orelsan sont de pauvres amateurs, voici les paroles :

"L'amour ce fruit défendu vous est donc inconnu
Ah ! Cela se peut-il joli petit bourgeon d'avril
Non je ne l'ai jamais vu, jamais vu ni connu
Mais mon cœur ingénu veut rattraper
Vois-tu tout le temps perdu
Ah ! rien ne vaut pour s'aimer les grands palétuviers,
Chère petite chose
Ah ! Sous les palétuviers, je vous sens frétiller,
Je veux bien essayer

Ah ! Viens sous les pa..
Je viens de ce pas et je vais pas à pas
Ah ! Suis-moi veux-tu !
Je n'suis pas vêtue sous les grands palétus
Viens sans sourciller,
Allons gazouiller sous les palétuviers
Ah oui ! Sous les pa pa pa pa, les pa pa les tu tu,
Sous les palétuviers
Ah ! Je te veux sous les pas, je te veux sous les lé,
Les palétuviers roses
Aimons-nous sous les patus, prends-moi sous
Les laitues, aimons-nous sous l'évier

Ah ! Ton cœur me semble encore hésiter cher trésor
Mais je peux tout oser pour un p'tit, tout petit baiser
Un vertige m'éblouit, un baiser c'est exquis
Mais dès qu'il l'aura pris,
Je vais être pour lui l'objet du mépris
Non le mépris je t'en prie ce n'est pas dans mes prix,
Car je suis pris, mignonne
Mon cœur est aux abois, je te donne, ô mon roi,
Mon corps au fond des bois

Ah ! Viens sous les pa..
Je viens de ce pas et je vais pas à pas
Ah ! Suis-moi veux-tu !
Je n'suis pas vêtue sous les grands palétus
Viens sans sourciller,
Allons gazouiller sous les palétuviers
Ah oui ! Sous les pa pa pa pa, les pa pa les tu tu,
Sous les palétuviers
Ah ! Je te veux sous les pas, je te veux sous les lé,
Les palétuviers roses
Aimons-nous sous les patus, prends-moi sous
Les laitues, aimons-nous sous l'évier

Si je comprends bien, tu me veux mon chien,
Sous les grands palé tu viens !"

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Xelias
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